"L'AÏKIDO EST UN CHEMIN SANS FIN EN HARMONIE AVEC LA NATURE"
"Parole du maître"
Le mot japonais AÏKIDO est composé de 3 idéogrammes appelés aussi Kanji en Japonais. L'idéogramme dans l'écriture sino-japonaise est un signe graphique qui représente le sens du mot et non pas le son. Chaque idéogramme est constitué d'un ou plusieurs éléments représentant chacun un concept ou une idée. C'est la mise en présence de ces différents éléments qui donne son sens à l'idéogramme.
Seule l'explication générale des 3 idéogrammes AÏ-KI-DO est détaillée ci-dessous
AÏ : Signifie réunir, être ensemble. Cette idéogramme exprime aussi l'amour, l'harmonie... AÏ représente un concept d'union, d'harmonie.
KI : Cet idéogramme correspond à l'énergie vitale; c'est l'essence de toute chose, l'esprit, la manifestation de ce qui vit.
DO : Ce dernier représente le chemin à parcourir, la voie de la recherche... DO exprime un concept de cheminement, de progression.
Le mot complet est le plus couramment traduit par voie de la recherche de l'union des énergies, ou bien la voie de l'harmonisation des énergies
L'Aikido dérive du Budo traditionnel du Japon (voie des arts martiaux), mais va cependant au delà du domaine du budo. C'est un moyen d'utiliser l'aspect vif d'un art martial comme une "Voie" vers l'élévation spirituelle.
En Aikido, le fait le plus marquant de la pratique physique est la répétition de mouvements variés connus sous le nom de "kata", jusqu'à ce qu'une forme rationnelle et non forcée s'écoule par le corps de façon naturelle. Par l'union du corps, de l'esprit et du Ki (énergie interne), et en régulant ainsi l'équilibre physique, le potentiel caché de chaque personne peut s'exprimer à travers le dynamisme des techniques.
Comme des individus de toutes personnalités et de toutes conditions viennent pratiquer ensemble, ils acquièrent une expérience concrète de conciliation des points de vue.
En Aikido, il n'y a pas de "Voie" hormis celle de la confrontation avec "l'ennemi" qui se cache en chacun. C'est un chemin de persévérance et de dévouement pour progresser physiquement et spirituellement. La connaissance et l'acceptation de cet aspect de la pratique sont les meilleurs moyens d'un développement personnel logique. L'Aikido n'est pas seulement une discipline spirituelle mais aussi une maîtrise physique. Nous apprenons à respecter les autres par l'intermédiaire de contacts physiques mutuels. En ce sens, on établit un moyen de communication qui outrepasse les barrières de façon de vivre, de langage, de culture, et de race.
L'Aikido, en tant que Voie martiale pour chacun, est comme une boussole qui dirige l'accomplissement et l'union du corps, de la pensée et de l'esprit vers l'esprit fondamental et créateur de l'univers.
Utilisant des mouvements circulaires, l'Aïkido s'accorde avec la force de l'agresseur et la neutralise. La pratique implique une discipline physique, mentale, spirituelle et morale. Elle inclut des techniques à mains nues, de bokken (sabre en bois), de jo (bâton en bois) et de défense contre un tantô (couteau en bois),
Unique parmi les arts martiaux, l'Aïkido atténue le besoin de garder le contrôle de toutes situations
Le fait qu'il n'y ait pas de compétition en Aikido est la conclusion logique de sa philosophie. Puisqu'il n'y a pas le souci de gagner ou de perdre, les pratiquants sont libres de consacrer leurs efforts à leurs buts mutuels. Il devient donc possible aux femmes, enfants et hommes de tous âges de marcher ensemble sur le chemin du Budo, le coeur de l'Aïkido.
Chaque individu s'entraîne et progresse à son propre rythme, trouvant une harmonie dans son développement personnel. Une pratique régulière apporte un bien-être et une confiance en soi qui touchent tout les aspects de la vie quotidienne.
D'après "What is Aïkido?" Copyright © Birankaï Internationnal
L'aïkido est la presse féminine
Un vrai succès auprès des femmes !
On adopte cet art martial qui tonifie et dynamise. Venu du Japon, c'est le plus pacifique des arts martiaux, entièrement fondé sur une philosophie de non-violence. Une raison qui explique l'engouement et l'assiduité des femmes . Dans la pratique, on se sert uniquement de techniques qui utilisent la force et l'agressivité de l'adversaire.
C'est super féminin.
L'aïkido est très chorégraphique (déplacements glissés très fluides) et la tenue super seyante. Au début, on porte une sorte de kimono, puis on passe très rapidement au fameux pantalon flottant des samouraïs (le hakama) large et plissé, bleu foncé ou noir. Nul besoin de force physique, l'efficacité repose sur le déplacement, le placement précis, l'engagement des hanches. Le secret, c'est le relâchement musculaire permettant une meilleure circulation de l'énergie (le «ki»).
On vise l'harmonie.
Il n'y a pas de combat mais des exercices à répéter : à deux, l'un simule l'attaque et l'autre peaufine sa technique d'immobilisation ou de projection. Ensuite, on échange les rôles. Il n'y a pas d'esprit de compétition mais plutôt d'entraide. Le but ? Développer une harmonie mentale et physique sur le tatami. Et une façon d'être dans la vie. L'aïkido, c'est apprendre à « laisser passer», se placer, éviter et, surtout, ne pas se confronter physiquement à un adversaire éventuel.
On devient souple comme un chat. Avec réchauffement axé sur des étirements et des mobilisations articulaires, on gagne en souplesse. Et, pendant le cours, la rapidité d'exécution et la répétition des mouvements développent la coordination et la tonicité des muscles. Tous les mouvements respectent la physiologie, on ne force jamais sur les articulations. On devient plus endurante, résistante à la fatigue et plus dynamique.
Cela donne confiance.
Cette discipline favorise l'élimination des tensions et permet de faire face au stress plus facilement. Elle développe également des facultés de concentration et de maîtrise et, à terme, on s'aperçoit que l'on a davantage confiance en soi et en nos capacités.
(non signé : femme actuelle)
Cette discipline martiale d'origine japonaise a été créée par l'un des plus grands maîtres de Budô du siècle: Maître Morihei Ueshiba (1883-1969).
Maître Ueshiba suivait un courant mysticiste-martial issu du chamanisme et du Shintoïsme : l'homme aspire à éveiller la forme divine qui est en lui, son esprit divin (ou "Kami" personnel) par la pratique d'un Budô. Cette conception ésotérique de l'AÏKIDO était éloignée du bouddhisme et du courant Zen pour lequel le bagage intellectuel est même physique est réduit à un minimum absolu afin de favoriser le non-attachement, le vide bouddhiste.
L'essence de la technique AÏKIDO repose d'après Me Ueshiba sur le principe de réunification de l'esprit et du corps aboutissant à la possibilité d'avoir dans chaque situation un nombre illimité de réponses.
L'AÏKIDO combine la pratique de mouvements de self défense dérivés de combats au sabre et à la lance, du jujutsu, de l'aikijutsu et d'autres formes d'arts martiaux plus anciens. L'expérience de Maître Ueshiba aboutit à la synthèse d'arts martiaux appris pendant sa jeunesse:
- Jujutsu avec le Maître Tokusaburo Tojawa (1901).- Escrime de l'école Yagyu, avec le Maître Masakatsu Nakai (1908).- Jujutsu école Kito (1908).- Jujutsu école Daito (Daito-ryu jujutsu) avec le Maître Sokaku Takeda (1911-1916).- Jujutsu et combat à la lance école Shinkage (1922).- Technique de la lance (sojutsu-1924).
Sur le plan philosophique, il fut profondément imprégné de l'école Omoto-kyo fondée par le révérend Wanisaburo Degushi (1918-1926). Son enseignement spécifique débuta vers 1920 avec la création de l'académie Ueshiba à Ayabe; en 1922 sa technique fut nommée Aïki-bujutsu, puis Aïki-budo en 1925 . En 1927, il installa son dojo à Tokyo et devint rapidement un Maître réputé. Le terme Aïkido date de 1941: "voie de l'harmonie et de l'amour" selon la définition du fondateur. Interdit en 1945, l'Akikai put reprendre ses activités à partir de 1948 et connaître le développement mondial que l'on connaît.
L'Aïkido a été fondé par Morihei Ueshiba. Né le 14 décembre 1883, il était de faible constitution, souvent malade et très nerveux. Dès son plus jeune âge, il fut fortement attiré par la religion. A vingt ans, il se rend àTokyo et passe ses soirées à étudier les anciennes techniques de Ju Jitsu. Après être tombé malade, il décide de se forger un corps neuf et solide. Il s'astreint à un entraînementle maitre dur et progressif basé sur la condition physique et la force pure. Bien que de petite taille (1.54 m), il était beaucoup plus fort que la moyenne. Mais, la seule force physique ne le satisfaisait pas.Il se rendit à Saké, afin d'y étudier le sabre de l'école Yagyu sous la conduite de maître Nakai.
En 1903, maître Ueshiba s'engage dans l'armée. Très vite il devint le premier en tout genre d'exercices. En février 1915, au cours d'un long voyage il rencontre le grand maître de l'école Daito :Sokaku Takeda. Ce dernier décida de lui enseigner les techniques secrètes de Daitoru.
Dés son retour, il ouvre un dojo et invite le Maître Takeda. il lui construit une maison et s'occupe totalement de lui.En novembre 1919, il rencontre un grand Maître mystique doué de rares pouvoirs spirituels : Wanisaburo Deguchi. Pour lui cette rencontre fut capitale car il avait conscience que s'il maîtrisait la force et la technique, son énergie spirituelle restait fragile et chancelante à la moindre épreuve psychologue.
Maître Ueshiba comprit que le vrai Budo n'est pas de vaincre un adversaire par la force mais de garder la paix en ce monde, d'accepter et de favoriser l'épanouissement de tous les êtres. Si la recherche spirituelle est présente dans tous les arts martiaux japonais, jamais personne ne l'avait approfondie jusqu'à englober en son sein l'amour et l'humanité.
C'est de toutes ces rencontres et expériences techniques ou philosophiques que naîtra l'Aïkido en 1925. Lorsque le vénérable Maître s'éteignit, le 26 avril 1969, l'Aïkido s'était répandu à travers le monde et était pratiqué par des centaines de milliers de personnes sur les cinq continents.
L'aïkido est la non-résistance.
Puisqu'elle est non-résistance, elle est toujours victorieuse.
Morihei Ueshiba (0-Sensei)
Le triangle représente la production d'énergie et d'initiative; il est la posture physique la plus stable.
Le cercle symbolise l'unification, la sérénité et la perfection; elle est la source de techniques illimitées.
Le carré se dresse pour la forme et la solidité, la base du contrôle appliquée "
Le carré se dresse pour la forme et la solidité, la base du contrôle appliquée "
O Sensei Morihei Ueshiba
Aïkidoo-sensei "qu'est-ce que l'aikido?"il a répondu en disant:"Eh bien permettez-moi de vous l'écrire et un jour,vous pourrez le lire et le comprendre"ce qu'il a écris étaient les mots:"L'entrainement intellectuel,l'entrainement physiquel'entrainement aux vertuesl'entrainement au kiceux-ci produisent une sagesse pratique"Il a ajouté que cela ne marcherait pas si un seul de ceux-ci était manquants , que l'absence de l'un d'eux rendrait le tout à néant et rendrait le développement global de quelqu'un inévitablement lent.il faut me dit-il toujours maintenir un équilibre harmonieux entre eux.
Comme ai (harmonie) est un homonyme de ai (amour), j'ai décide d'appeler mon budo unique "aikido", bien que "aïki" soit un ancien mot. Le mot utilisé par les guerriers dans le passé est fondamentalement différent du mien.
L'aïki n'est pas un moyen de combattre ou de vaincre un ennemi. C'est une façon de réconcilier le monde et de transformer l'humanité en une grande famille.
Le vrai budo est un travail d'amour. C'est essayer de donner la vie à tous les êtres, non de se tuer ou de se battre les uns les autres. L'amour est la divinité gardienne de toute chose. Sans lui rien ne peut exister. L'aïkido est l'accomplissement de l'amour.
Budo
Le budo ne consiste pas à terrasser un adversaire par la force; ce n'est pas non plus un instrument permettant la destruction du monde avec des armes. Le vrai budo consiste à accepter l'esprit de l'univers, conserver la paix dans le monde, donner naissance, protéger et choyer tous les êtres de la nature. Un entraînement de budo, c'est la réception de l'amour de Dieu, qui engendre, protège, et choie toutes les choses de la Nature, son assimilation et son utilisation sur le corps et l'esprit de chacun.
Le vrai budo, c'est la tendre protection de tous les êtres dans un esprit de réconciliation. La réconciliation implique d'accepter l'accomplissement de la mission de chacun. Quelqu'un qui pratique l'aïkido doit souhaiter servir la paix de l'humanité et non chercher à être fort ou à vaincre un adversaire. Le vrai budo ne connaît ni adversaires ni ennemis. C'est pourquoi la compétition, la victoire ou la défaite ne sont pas du vrai budo. Dans le vrai budo il n'y a pas de défaite. Ne pas perdre, c'est ne pas se battre.
Les ennemis
Dans le budo d'Ueshiba, il n'y a aucun ennemi. L'erreur, c'est de penser que dans le budo on a forcément un adversaire ou un ennemi, quelqu'un dont on veut être plus fort, quelqu'un qu'on veut écraser. Dans le vrai budo il n'y a ni ennemi ni adversaire ; il consiste à n'être qu'un avec l'univers. En aïkido, on ne s'entraîne pas pour devenir fort ou pour battre un adversaire, mais plutôt dans l'espoir d'être de quelque utilité, si petite soit-elle, dans la tâche d'apporter la paix à l'humanité tout autour du monde. Dans cette espérance on ne forme qu'un avec l'univers. Quand un ennemi essaie de se battre contre moi, il se bat contre l'univers lui-même, il faut qu'il rompe l'harmonie de l'univers. Ainsi dès le moment où il songe m'attaquer, il a déjà perdu... Ceux qui ont un esprit perverti, de discorde, ont perdu d'avance.
L'entraînement
II faut poursuivre son shugyo (entraînement austère) d'aïkido avec toujours plus de diligence. Ce faisant, il ne faut pas omettre de se consacrer à l'entraînement et d'essayer de s'améliorer. En même temps il faut constamment réfléchir à ce qu'on vient de faire. En conséquence, on développe et acquiert un corps équilibré qui ne fait qu'un avec l'esprit.
Take-musu Aiki
En un sens l'aïki possède une forme, en un autre non. L'aïki est une énergie avec une forme, qui toutefois est traversée par le changement ; elle s'exprime en se transformant. Une forme sans forme est un mot, un poème, qui exprime l'univers sans limite.
Mitsugi Saotome
L'unité de l'aïkido
II est si fréquent que des personnes croient étudier l'aïkido alors qu'elles ne le font pas réellement. Elles étudient ikkyo, shionage, ou iriminage en se disant " Voilà un bon ikkyo. Voilà un bon shionage ." C'est stupide. Au lieu de séparer les techniques pour les étudier, il faudrait étudier leurs similarités, l'unité d'application du principe, l'unité du résultat philosophique. Il n'y a pas d'ikkyo parfait, mais un ikkyo est correct s'il est exécuté spontanément, sincèrement, et en harmonie avec une situation particulière. Pour chaque situation, l'angle, la direction sont différents, la position, les sensations aussi, c'est pourquoi l'application se doit d'être différente.
Respecter les différences
La loyauté aveugle est très dangereuse car il est bien trop facile de pervertir les idées de loyauté et de vertu par l'avidité et l'égoïsme humain. Une personne égoïste ne respecte pas les différences. Elle ordonne à tout le monde de lui ressembler, de penser comme elle. Comment vous sentiriez-vous vraiment si tous les visages étaient à l'image du vôtre, si tous les esprits se ralliaient à vos pensées ? Les gens parlent d'harmonie, mais n'ont aucun respect pour les idées ou les pratiques différentes. Apprendre l'harmonie, c'est apprendre à respecter les différences et à découvrir en quoi il y a une unité entre elles.
L'agression
Sans agression, on ne peut pas survivre... Si quelqu'un vous attaque et qu'il n'y a pas d'agression, vous ne pouvez pas vous défendre, si ? Mais quand une attaque arrive, vous créez une harmonie. Ce type d'équilibre existe dans bien des systèmes. L'agression est une façon de créer un système avec une rétroaction et des ajustements...
Le problème dans l'agression, c'est qu 'elle est perçue comme une maladie, une folie, quelque chose d'égoïste et déséquilibré. Sur le tatami, si vous essayez une technique sans être assez agressif, vous perdez votre équilibre, votre centre de gravité. Ainsi, les gens pensent que l'agression est mauvaise. Mais c'est faux. Tant que l'agression est compensée par une rétroaction, il y a harmonie. C'est AIKI.
La progression
On se sent rassuré quand on entend: ceci est correct, cela non; mais ce n'est pas aussi simple. Un professeur peut seulement vous donner des indices ; il peut seulement vous montrer le chemin, il ne peut pas faire le trajet pour vous. Vous devez découvrir la Vérité vous-même. Enseignants comme élèves ont besoin d'avoir une attitude plus scientifique lors de l'entraînement. A question stupide, réponse stupide. Sans questionnement profond, sans recherche douloureuse, pas de vraie progression.